Les prises de vues réelles ont pour elles de véhiculer une sensation de réalité inimitable, qui peut être un atout précieux pour certains types de communication.
Depuis toujours les animateurs comptent sur le talent des comédiens pour insuffler de la vie dans leurs personnages, ne serait-ce que par la voix, et souvent par la capture de mouvements ou la rotoscopie.
Parfois, il faut se rendre à l’évidence, l’image réelle est celle qui est la plus adaptée à l’histoire que l’on a pour mission de raconter. Cette page liste quelques exemples où votre programme a tout à gagner à utiliser des prises de vues réelles, c’est-à-dire en ayant recours à une caméra, sans (forcément) les artifices des animateurs.
Nous avons choisi de vous présenter 4 études de cas où le choix des prises de vues réelles prenait tout son sens : un programme multimédia de sensibilisation, un documentaire, un film de fiction et une carte virtuelle haut de gamme.
Film publicitaire
Dans l’exemple du film réalisé pour le salon de coiffure Nade and Thy, il était essentiel de reconnaître les visages familiers du salon (le fondateur, les coiffeurs et coiffeuses, les barbiers, les maquilleuses), et la prise de vues réelles s’est imposée d’emblée pour sa fidélité à la réalité.
Faire appel à un studio expert dans le storytelling a cependant été la décision la plus importante pour le succès du film !
Edutainment, e-learning, films de sensibilisation
Éduquer, enseigner, sensibiliser, sont des tâches qui sont accomplies avec la plus grande efficacité lorsqu’elles sont portées par une émotion, véritable gage de la mémorisation (lire la page e-learning). Cette émotion est parfois plus facile à susciter avec une image réaliste et des personnes “en chair et en os” qui servent de modèles.
Dans l’exemple du programme multimédia intitulé “Chers plaisirs” (pour l’association Olympio), la vocation est de sensibiliser le public des adolescents aux divers risques de dépendance (avec subtilité, sans donner de leçons). Des dépendances qui viennent tout de suite à l’esprit, comme l’alcool ou le tabac, mais d’autres aussi, moins évidentes, comme l’addiction à la mode ou aux réseaux sociaux. Le danger sanitaire n’est pas le même pour toutes, mais dans tous les cas, la perturbation sociale peut être tout à fait significative lorsque la dépendance est avérée.
En choisissant de faire appel à de jeunes comédiens, vêtus selon les codes facilement identifiables par les adolescents, c’est le choix de maximiser l’identification qui a été fait. À l’écran, les personnages sont exactement tels que pourraient être leurs propres camarades, voire eux-mêmes.
Documentaires
Le documentaire est évidemment un genre à part qui appelle la plus grande part possible de réalisme. Il est cependant utile de se rappeler que la représentation de la réalité est toujours un vœux pieux car le regard du réalisateur et les coupes du montage ne font que refléter la vision des auteurs et non une réalité objective.
Making of de l’opéra “Merlin ou la nuit des métamorphoses”
E-cards (cartes virtuelles)
Les cartes virtuelles peuvent tirer un parti particulièrement intéressant des prises de vues réelles, notamment grâce aux possibilités de personnalisation très poussées qu’elles permettent.
Par exemple, dans l’e-card réalisée pour JM Bruneau, intitulée “Les étoiles du bureau“, c’est une véritable comédie musicale qui a été mise en scène. Ainsi l’entreprise a pu souhaiter à ses clients des vœux de bonne année qui sortent résolument de l’ordinaire !
Grâce à une musique originale et une chorégraphie imaginée spécialement pour la carte, et surtout grâce à une troupe de danseurs talentueux et dévoués, c’est un véritable spectacle qui a été délivré dans les boîtes mail des clients Bruneau.
Films de fiction et web-séries
Évidemment, le film ou la série de fiction reste un genre de prédilection pour les images réelles. C’est dans ce cadre que les comédiens peuvent s’exprimer avec le plus de liberté, et c’est aussi celui qui permet de saisir avec le plus d’acuité la finesse et les subtilités de leur jeu.
L’équipe de 3TOON en a fait une expérimentation particulièrement originale dans le film intitulé “Hypnose”, premier film interactif en ligne (réalisé en 1997), qui marque également le début de l’aventure Internet pour les fondateurs du studio…