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3TOON, la société dédiée aux productions
100 % Flash
La société de production 3TOON s'est donnée pour mission le développement d'animations Flash sur le Web, dans différents cadres aussi
bien la carte postale électronique, le dessin animé interactif, le jeu ou encore les
dessins animés publicitaires. "Face à nos expérimentations vidéo sur le Web d'une qualité trop dégradée, nous avons privilégié la technologie vectorielle de Flash qui nous permet
de garantir une qualité visuelle parfaite", explique Ali Bali, directeur et co-fondateur de la société. Cette dernière mise sur une optimisation maximale des animations ainsi développées à partir du logiciel de Macromedia. "Cet aspect couvre les deux tiers de notre travail", souligne Ali Bali.
Les dernières réalisations pour le compte de la start-up Fastbooking en sont une illustration concrète. Il s'agit d'une série de 3 dessins animés d'environ 1,15mn destinés à la promotion des logiciels de réservation de la société et visant une population d'hôteliers (envoi sous forme d'e-mailings par le marketing direct). Sur ce projet, l'enjeu a été de produire un contenu riche tant sur le plan graphique que sonore tout en n'excédant pas un poids de fichier de 350 Ko. Notre objectif est de rendre ces applications compatibles avec un modem 28,8 et donc obtenir un débit de l'ordre de 2,3 Ko/seconde. L'enjeu s'est principalement situé au niveau de l'intégration du son qui occupe, comme le rappelle Ali Bali, 80% de la bande passante. 3TOON a donc opéré un gros travail de compression MP3 en mettant en oeuvre des technologies inédites de son propre cru.
Toujours dans un souci d'optimisation, la société exploite fortement dans son développement la bibliothèque de composants du logiciel qui permet à un élément stocké et
téléchargé une fois par l'internaute d'être réutilisé au cours de la visualisation de l'application en évitant tout rechargement intégral. En ce qui concerne l'attente inévitable
avant le chargement d'une animation, 3TOON estime que pour une connexion 56K, celui-ci est compris entre 20 et 40 secondes et ne doit en aucun cas être matérialisé par une barre de
chargement indiquant en pourcentage le temps restant pour le lancement. "Il faut absolument scénarisé cette attente et la combler par un contenu."
L'autre marotte de la société
reste l'interactivité, dimension qui devrait s'accentuer avec l'utilisation de Flash 5. En effet, la société est adepte des séries animées autorisant l'internaute à choisir le
déroulement du scénario (lui permettant de s'approprier l'animation). La difficulté est alors de préparer le téléchargement de plusieurs options et que le lancement soit transparent pour l'internaute. Un des secrets est de ne pas placer de son à ce moment pour optimiser la rapidité. Par ailleurs, Flash 5 devrait faciliter les fonctions de personnalisation telle que la possibilité de modifier à la volée les composants d'une animation par l'internaute. Les fonctions de Generator 2 ayant été intégrées à Flash 5, la mise en oeuvre devrait être facilitée. La société souhaite à terme ouvrir son site de diffusion de séries d'animations dans un esprit comique (à la façon des Simpsons) se destinant à un public BtoC entre 10 et 25 ans. Mais les investisseurs manquent à l'appel ... Outre le revenu publicitaire, ces mini films seraient destinés à être commercialisés ensuite au niveau des chaînes numériques. "Le développement d'animations compatibles à la fois avec une diffusion internet et télé est parfaitement possible. Toutefois, le producteur soucieux d'optimisation se retrouve confronté à l'obligation de créer deux versions distinctes. En effet, la clé de l'optimisation des fichiers pour une diffusion web repose sur une utilisation judicieuse des éléments animés sous forme de clips d'animation, qui permet dans certaines conditions, de réduire de façon significative le poids des fichiers. Or l'exportation en video d'une animation Flash exige que l'intégralité des clips d'animation soit convertie en graphiques (les dessins sous Flash ont 3 comportements possibles, clip d'animation, graphique ou bouton). Cette conversion peut-être particulièrement fastidieuse quand les fichiers sont aussi optimisés que les nôtres et aussi nombreux que dans nos cartoons (environ 500 clips par minute). Mais elle seule permet d'atteindre la qualité broadcast requise pour une diffusion télé. L'optimisation a un coût !" [Alexandra
Bissé, JD Net]
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